La diversité dans l’auto-édition

Un chemin plein de surprises

Une fois mon roman terminé, je n’ai pas envoyé mon manuscrit à des maisons d’édition. Cela peut paraître surprenant mais je ne souhaitais pas attendre 6 mois pour avoir une réponse. Je ne souhaitais pas non plus me voir imposer des changements dans le texte, la couverture ou autre…

Je voulais garder mon authenticité, vous livrer ce que je suis, comme je suis. J’ai conscience que le chemin que j’emprunte n’est peut-être pas le plus évident. Et j’ai déjà essuyé quelques plâtres 😜.

Vous voyez comment ce ciel regorge de couleurs différentes ? Il se trouve que de la même manière, le domaine de l’édition regorge de besoins différents et donc nécessite l’intervention de métiers différents ! J’étais loin de soupçonner que chacune des étapes vers l’auto-édition requérait des capacités différentes et potentiellement l’intervention de tierces personnes.

J’ai donc découvert:

• que réécrire, relire, relire et faire relire par ses proches ne suffisaient pas à rendre un manuscrit propre et éditable. Je ne suis pas correctrice. J’ai donc fait appel à un joker que j’ai payé pour un joli service rendu. J’avais hésité, mais j’ai ainsi eu l’impression de respecter mon travail et de rentrer vraiment dans le jeu.
• que la couverture ne pouvait pas être laissée au hasard. J’ai donc retroussé mes manches et je me suis battue avec mon logiciel de retouche de photos. J’y ai passé des heures. La couverture a évolué, version après version jusqu’au jour où j’ai décidé de ne plus y toucher ! Il ne faudrait pas qu’un designer s’aventure à regarder de trop prêt sa confection, je crois qu’il deviendrait fou 😂
• qu’il est important de faire lire son roman par des personnes tierce, que notre lecture ne suffit pas. L’objectif étant de détecter les incohérences, de donner un avis général,… j’avoue que je me suis tournée vers des personnes de mon entourage par facilité, mais ce n’est sans doute pas la meilleure chose à faire. Même s’ils font un effort de transparence dans leurs critiques, ils sont forcément déjà un peu convaincus par défaut et malgré eux 😍 Un beta lecteur qui a l’habitude aura aussi un oeil plus avisé.
• qu’il faut, parait-il aussi, des alpha lecteurs. Si j’ai bien compris, ce sont des lecteurs qui lisent les pages du manuscrit en parallèle de notre écriture, au fil de l’eau. Je m’en suis passé pour deux raisons : je ne savais pas si j’irais au bout de mon livre, et surtout, je ne savais même pas que ça existait !
• qu’il est important aussi maitriser les outils de bureautique pour la mise en page. Il faut de la patience… Entre formater l’ebook et le broché, c’est le parcours du combattant. Pour le deuxième, je saurai 😜 Et heureusement, je suis un peu informaticienne de formation, ça ne fait pas tout, mais ça aide !!!
• qu’ensuite, il faut se transformer en plateforme d’édition, c’est-à-dire comprendre et jouer avec toutes les interfaces des sites sur lesquels je souhaite publier mon livre (Amazon, Kobo, Google Play, Apple…).

La prochaine étape sera celle du marketing. Je ne suis pas du tout à l’aise avec ça. Mais je vais jouer le jeu comme on dit et surtout rester moi-même 😊

Conclusion : Il faut être multi-casquettes et avoir de bons contacts. Pour ma part, j’ai trouvé beaucoup d’aide et de conseils auprès de mes proches mais aussi au sein de la communauté Instagram. Il est donc important de bien s’entourer et de ne pas hésiter à poser des questions à ceux qui sont déjà passés par là. Il faut aussi oser, oser se mettre en avant, oser tenter, oser y croire…

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